M. Mitterand et consors

L'affaire serait sur le point de se tasser et le "Château" attendrait que la tempête passe pour ne pas démissionner son nouveau petit ministre de gauche.

Malheureusement, le problème reste entier.

En effet, si l'on met de côté la pédophilie (je l'espère sincèrement), la prostitution ne doit pas être banalisée.
La prostitution dans notre pays est devenue chose commune dans notre pays et elle est devenue socialement acceptable. Les récentes lois sur le racolage passif ont permis de masquer la prostitution, qui a pour effet de repousser ce phénomène sur Internet ou dans les bois des banlieues de nos cités.

Cependant, les prostitués ne font pas ce métier par gaieté de coeur : nécessité économique, réseaux de prostitution, .... ces hommes et femmes sont souvent mal jugées contrairement aux clients.

Alors, la prostitution n'est ni meilleur en France ou en Thaïlande, pour en revenir à notre affaire. Cependant, se rendre consciemment dans un pays pauvre pour abuser sans complexe d'une partie de la population forcée ou obligée de se prostituer pour survivre, cela est dégueulasse. Et je tiens à signaler que ce n'est pas la prostitution qui est dégueulasse, mais le client, qui avec sa bonne conscience d'occidentale croit soulager la misère du monde en donnant quelques pièces de monnaies en échange de faveurs sexuelles.

Les états d'âmes d'une personnalité font que M. Mitterand passerait pour une victime tant certains médias ou politiques se sont acharnés contre lui. Mais qui a pensé aux victimes de ce commerce sexuel.....

Personne.

Alors, quand on veut faire de la politique, il faut agir en homme droit et responsable.
Faute avouée, ne veut pas dire pardonnée.
Qu'a fait M. Mitterand : il a écrit un livre pour parler de ses remords.... Magnifique...
S'il avait donné une partie de ses royalties aux associations lutant contre le trafic d'être humains et aidant ses populations défavorisées, ses détracteurs auraient pu être plus clément, car l'on doit toujours apprendre de ses erreurs.